date de l’article : janvier 2025 – lien vers la brochure associée

En novembre 2020, en soutien à la lutte à Bure, un appel est lancé pour mener des actions décentralisées contre un sous-traitant clé du projet d’enfouissement de déchets nucléaires : POMA. L’appel « Enfouissons-POMA » fait suite à celui des associations locales en Meuse et en Haute Marne, « POMA, désengage-toi! »

Pour rappel, POMA est le leader mondial du transport par câble, que ce soit dans le transport d’humains pour le tourisme de masse ou le transport de matériaux dans les mines et pour les cimenteries du monde entier. Suite à un appel d’offres effectué en 2014, POMA dégotte le contrat pour la construction du prototype du funiculaire qui serait utilisé pour descendre les déchets radioactifs dans le Cigéo : un funiculaire de 4,2 kilomètres de long qui emmènerait les colis empoisonnés à 500 mètres de profondeur.

Depuis 2019, POMA s’est installée à Froncles, en Haute-Marne, à 40km de Bure, dans les anciennes forges pour rénover une partie du bâtiment, afin d’y construire son banc d’essai à l’échelle 1 du projet de funiculaire. Les premiers essais (tests de freinages), s’y sont déroulées à partir de début 2021.

Cigéo : Le plus Grand Projet industriel du siècle Inutile et Imposé

[publié le 21 novembre 2020 sur Enfouissons-POMA.info]

Bure, quelques dizaines d’habitants, des champs, des vaches et son laboratoire de recherche en couche géologique profonde.

C’est dans ce petit village aux confins de la Meuse et de la Haute-Marne que l’ANDRA (l’agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) s’est implantée depuis le début des années 2000 pour étudier dans son « labo » les possibilités d’y enfouir les déchets les plus dangereux, toxiques et radioactifs produits par l’industrie nucléaire.

Depuis, ce laboratoire de recherche s’est progressivement transformé en projet industriel, en un défit morbide au cœur de la terre, pour une génération d’ingénieurs 2.0 bien à l’abri dans leurs bureaux : le projet Cigéo.

Ce projet titanesque, mégalo et hautement risqué est imposé par l’état et l’ANDRA à la population. Il est aujourd’hui en phase de conception et son processus d’autorisation administratif est en marche. S’il n’y a pas encore de déchets radioactifs à Bure et que le projet n’est pas encore autorisé, l’endroit pourrait devenir dans les prochaines années la poubelle de l’industrie nucléaire et devenir une vraie bombe nucléaire à retardement.

Cigéo en bref c’est :

Accroche toi ça fait froid dans l’dos !

  • un projet de stockage des pires déchets nucléaires à 500 m sous terre
  • pour un coût au bas mot de 36 milliards d’euros
  • 85 000 m3 de déchets radioactifs
  • 99,9 % de la radioactivité totale issue des déchets du parc nucléaire français (mais seulement 3 % de leur volume)
  • un chantier d’une durée de 130 ans (et une installation polluante, à haut risque pour l’éternité…)
  • des dizaines de transports radioactifs par an pendant 100 ans
  • un vaste terminal ferroviaire pour recevoir les déchets
  • une descenderie d’environ 4 km inclinée à 12 % pour les acheminer dans le sous-sol
  • 300 km de galeries pour stocker les déchets
  • une zone de puits de ventilation recrachant des gaz radioactifs
  • tout un tas de projets connexes et associés : nouvelles voies ferrées, lignes et postes électriques, travaux de voiries et de modification des ponts, passages à niveaux et autres ouvrages d’art…
  • près de 2.600 hectares de forêts et de terres agricoles accaparés et condamnés
  • 5 villages à terme rayé de la carte : Bure, Saudron, Mandres, Cirfontaines et Bonnet

Un projet imminent mais pas encore autorisé

Depuis 2012, l’ANDRA a lancé officiellement le projet Cigéo au plan industriel. Dès 2013, en plein débat public, elle lance des appels d’offre et conclut des marchés pour confier à différentes grosses entreprises et consortiums sa conception et l’ingénierie des différents sous-système envisagés. Sur le plan technique le projet est si démentiel que tout est à l’époque à imaginer : conteneurs pour stocker les déchets, technologies pour les descendre et les « ranger », machines pour creuser les galeries, système de ventilation et de tuyauterie pour évacuer dans l’air et l’eau les rejets radioactifs, alimentation du site en eau…

Un chantier titanesque au programme

Si le projet est autorisé, les travaux de Cigéo seraient titanesques et cinq villages pourraient être rayés de la carte. Aux installations souterraines et de surface, s’ajoutent de nombreux projets : modifications et constructions de routes et ouvrages d’art, raccordement aux réseaux ferré, d’eau, de gaz et d’électricité.

Prévu sur 130 ans, le chantier engendrerait des travaux pharaoniques de construction sur des dizaines d’hectares, répartis en plusieurs sites en surface et de creusement des galeries en sous-sol, le passage de 210 camions par jour, sans compter les engins de chantiers.

Avec pour conséquences la destruction massive du milieu naturel et de l’environnement, un accaparement des terres, un impact important sur le cadre de vie, le paysage, la ressource en eau et la biodiversité, des nuisances sonores et dégagements de poussières, au mépris de la santé et la sécurité de la population.

Le jack-pot pour les plus gros industriels

Eiffage, Airbus, LMC Lavallin, Derichebourg, Bouyges, RTE, Poma, Ingérop, Vinci et ses filiales, la SNCF et consorts (liste non exhaustive), toutes ces entreprises, dont la réputation de capitalistes qui génèrent des milliards d’euros en exploitant les travailleur.se.s à travers le monde n’est plus à faire, sont impliquées dans ce projet et vont toucher leur part du gâteau !

Un projet à haut risque

Cocktails de gaz radioactifs rejetés à la surface, contamination des sols et des cours d’eau, risques d’effondrement des galeries, de fuites, d’explosion et d’incendie, exposition des travailleur.se.s, transports dangereux par trains et par camions, ce projet cumule toutes les conditions pour engendrer un désastre industriel pour la santé de la population, le territoire de l’est de la France et l’environnement.

Un lègue empoisonné aux générations futures

Les déchets destinés à être enfouis dans le sous-sol resteront pour certains radioactifs et dangereux pendant des milliers voir des millions d’années. Une temporalité qui dépasse l’entendement, impensable et impensée à l’échelle de la vie humaine. Pour quelques dizaines d’années de « confort électrique » l’espèce humaine lèguent aux générations futures ses pires déchets toxiques pour l’éternité.

Un projet imposé par la force

Depuis 20 ans, l’État et l’industrie nucléaire achètent les consciences en arrosant le territoire à coup de subventions, aménagements et soutiens en tout genre, par le biais d’un GIP (Groupement d’intérêt public). Aujourd’hui ce sont pas moins de 60 millions d’euros pour chacun des deux départements concernés qui sont distribués chaque année. Au total plus d’un milliard d’euros auront été versés en 25 années, du jamais vu pour un projet même pas encore autorisé.

Celles et ceux qui s’y opposent sont surveillés.es et le mouvement est de plus en plus lourdement réprimé. Même la Ligue des Droits de l’Homme, qui n’a pourtant pas coutume de s’intéresser au nucléaire, ni de porter des positions radicales, y a consacré un rapport en juin 2019 qui conclut que « les autorités publiques se livrent à un harcèlement contre les opposants au site d’enfouissement à Bure, destiné à criminaliser leur position et leur manifestation et qui a pour effet de porter atteinte aux libertés individuelles »1.

Alors que l’Etat et l’ANDRA ont lancé à l’été 2020 la procédure d’instruction administrative et d’autorisation de Cigéo, qu’une enquête publique doit avoir lieu au printemps 2021 et que les expropriations et travaux préparatoires pourraient commencer quelques mois plus tard, il devient urgent que partout la résistance s’organisent et qu’émergent des actions décentralisées pour empêcher ailleurs et concrètement l’avancée du projet.

ON EST PAS DUP ! ON EST PAS DAC ! CIGEO VA S’FAIRE ENFOUIR !

Le projet de funiculaire pour CIGEO

[publié le 25 novembre 2020 sur Enfouissons-POMA.info]

Pour transporter les colis de déchets radioactifs de la surface vers l’installation souterraine de stockage à 500 mètre de profondeur, l’ANDRA envisage de creuser une descenderie de 12 km de long.

En 2014, c’est le groupe Poma qui remporte le marché et signe avec l’Andra un contrat de 68 millions d’euros, d’une durée de 15 ans pour la réalisation des études préalables, la construction d’un démonstrateur à l’échelle 1, l’approvisionnement du chantier et la construction du funiculaire.

Le démonstrateur devait être à l’origine construit dans les ateliers de POMA en Rhône-Alpes, mais l’ANDRA a demandé que le banc d’essai soit plutôt réalisé en Meuse ou Haute Marne. Le coût supplémentaire que représentait cette opération pour POMA a vite été oublié, sans doute grace au généreux « accompagnement » du GIP (groupement d’intérêt public). D’après le compte-rendu du Conseil d’Administration du GIP d’Haute Marne du 12 mars 2018, ce sont 973 292 € qui sont alloués au projet de démonstrateur de la descenderie de la société POMA1.

En 2019 donc, POMA s’installe à Froncles en Haute Marne et démarre la réhabilitation d’un ancien bâtiment vacant afin d’y construire son banc d’essai à l’échelle 1 du projet de funiculaire2.

L’entreprise prévoit de commencer ses essais début 2021. Ces tests porteront notamment sur les systèmes de freinage (« frein d’urgence », « frein d’ultime urgence », « amortisseurs de fin de voie »). Sur sa rampe longue de 100 mètres, POMA souhaite démontrer la faisabilité technique de son système de descenderie.

Mais que souhaitent-ils démontrer ? Aussi immense soit cette « maquette », elle n’a pas grand chose à voir avec la démesure du véritable projet de descenderie. Pour rappel, il s’agirait d’un tunnel long de 4,2 km, incliné à 12 %, dans lequel circuleraient des sortes de wagons de 80 tonnes qui emmèneraient des déchets hautement radioactifs à 500 mètres sous terre.

Pour mener à bien cette aberrante mission, POMA sera accompagné de trois autres entreprises : Airbus Defense and Space, Millénium et Ligeron (apparemment spécialistes de la « maîtrise des risque nucléaires » et de la « sûreté de fonctionnement »)3

En savoir plus sur POMAtomique

[publié le 25 novembre 2020 sur Enfouissons-POMA.info]


POMA, en bref c’est

  • une entreprise créée il y a environ 70 ans au statut de société par actions simplifiée
  • dont le siège se situe à Voreppe à côté de Grenoble (38) et qui a pour président Jean Souchal depuis 2010
    • spécialisée dans le secteur de la fabrication des matériels de levage, de transports par câbles et de manutention
    • 1500 « collaborateurs » dans le monde
    • qui aime se présenter comme une entreprise familiale proposant des solutions qui « pondent aux enjeux environnementaux en limitant l’impact sur l’écosystème dans lequel elles s’inscrivent »
    • mais qui a fait fortune en surfant sur le développement du tourisme en montagne et en y construisant des remontées mécaniques à tout va
    • un chiffre d’affaire de 450M€ en 2018
    • des dizaines de filiales en France et à l’étranger
    • 19 Marques déposées et en vigueur

    Un groupe international aux nombreuses filiales

    POMA et ses filiales en France

    • Siège de POMA à Voreppe

      109 rue Aristide Berge

    Les filiales françaises sont installées dans le bassin Rhône-Alpes, berceau des origines du Groupe :

    • Le site de Gilly-sur-Isère, avec la COMAG et SACMI

    COMAG, réalise les travaux d’installation et de maintenance des appareils de transport par câble.

    SACMI, à Gilly-sur-Isère, fabrique les éléments de remontées mécaniques (mécano soudage) et pré-monte les sous-ensemble d’équipements de remontées mécaniques.

    • SEMER, à Passy, est spécialisée dans l’ingénierie et la réalisation d’équipements électriques et d’automatismes industriels.

    • SIGMA, à Veyrins, conçoit et fabrique les cabines destinées au transport par câble

     

    Les filiales à l’international

    LEITNER POMA of America est en charge du marché nord-américain et de l’Océanie. POMA Beijing est en charge du marché chinois. POMA Colombia est en charge de l’Amérique latine (hors Brésil). POMA Brasil est en charge du marché brésilien. POMA Russia est en charge du marché russe et de la zone CEI. BACO est en charge du marché suisse POMA Korea est en charge du marché coréen.

     

    Un poids lourd industriel à l’implantation mondiale qui n’a plus rien de l’entreprise locale et familiale

    L’entreprise a construit et gère notamment plus d’un millier d’installations dans les stations de ski des Alpes et 8000 installations dans 90 pays. Après avoir fait fortune en industrialisant les montagnes françaises, elle a accentué ces derniers années son développement à l’étranger et réalise désormais près de 80 % de ses ventes et de son chiffre d’affaire à l’exportation. Outre Rhin, ce n’est pas à proprement parler une filiale de POMA qui a fait main basse sur les marchés de transport par câble mais son homologue Leitner qui fait parti du même groupe industriel. Une cible toute choisie pour nos compagnon.e.s de lutte allemand.es pour faire pression à nos côtés et obtenir l’abandon du projet.

    POMA est en effet détenue depuis le 31 mai 2000 par l’industriel italien Seeber, par le biais de HTI BV, réunissant notamment le groupe Poma et le groupe Leitner, formant ainsi un des plus gros leader mondial du transport par câble. Bien loin de l’entreprise locale et familiale, Poma est donc contrôlée par une holding étrangère qui en est le seul actionnaire.…

    Une entreprise mégalo à mille lieux d’être écolo

    Si POMA ne se vente pas sur son site de son implication dans Cigéo, elle mise beaucoup de sa communication publique sur son côté prétendument écolo.

    Morceaux choisis :

    • « Le Développement Durable est inscrit dans l’ADN de POMA. Ses solutions répondent aux enjeux environnementaux en limitant l’impact sur l’écosystème dans lequel elles s’inscrivent. »

    Ben voyons ! Même si ce n’est pas le lieu ici de s’adonner à une réflexion critique sur le tourisme, on ne peut pas s’empêcher de s’étouffer quand on connaît l’impact des activités touristiques et du ski sur l’écosystème fragile des montagnes.

    • « Dans le respect le plus optimal de l’environnement, Zlatibor, aux côtés de POMA, s’est engagé à respecter particulièrement l’environnement local lors de la conception et la construction de la télécabine. La municipalité de Čajetina œuvre pour devenir d’ici 2020 la première municipalité de Serbie à atteindre des standards écologiques européens. »

    Dans ses actualités, Poma aime affirmer sa « démarche écologique » dans le transport urbain. Un bel exemple de greenwashing pour faire oublier la réalité de ses activités.

    Que ce soit dans le transport d’humains pour le tourisme de masse ou le transport de matériaux dans les mines et pour les cimenteries du monde entier, POMA se passionne pour les projets démesurés et les innovations technologiques et participe partout dans le monde à d’énormes chantiers polluants et destructeurs de l’environnement, imposés aux communautés locales bien souvent opposées à ce prétendu développement par le progrès.

  • Appel à actions décentralisées contre POMA (2020-…)

L’appel à actions décentralisées cible les locaux, les infrastructures ou les chantiers de l’entreprise POMA. De l’action symbolique, à l’action directe, de la pédagogie à l’intimidation, c’est par la répétition et la diversité que nous les ferons plier, afin que POMA et ses filiales se désengagent du projet CIGEO.

De nombreuses actions ont été menées entre fin 2020 et fin 2024 (date du présent article), contre POMA : des collages à Grenoble ou Toulouse sur des téléphériques portés par POMA, des graffitis dans une station de ski des Vosges aux locaux de POMA Isère, en passant par le déboulonnage d’installations POMA dans les Alpes suivi d’un envoi postal d’un boulon, un écrou et un contre-écrou à POMA, le Dauphiné Libéré et l’ANDRA.

L’implication de POMA dans le projet CIGEO a également été dénoncé à travers des émissions de radio, des articles dans des médias autonomes et indépendants, ainsi que lors de soirées de soutien à la lutte anti-nucléaire. La presse bourgeoise a également parlé de la lutte contre POMA, suite à des actions menées contre le sous-traitant (graffiti à Gilly-sur-Isère, déboulonnage dans les Alpes, perturbation de l’inauguration du téléphérique de Toulouse, picnic à Froncles,…).

Appel à actions - POMA va s'faire enfouir !

[publié le 25 novembre 2020 sur Enfouissons-POMA.info]

Pour régler son problème de trop plein de déchets radioactifs dont il ne sait plus que faire1, l’état nucléaire français a décidé – par le biais de son agence nationale en charge de leur pseudo « gestion », l’ANDRA – d’enfouir ses déchets les plus dangereux à 500 mètres sous terre. L’enfouissement est présenté comme LA solution au problème des déchets, alors qu’il ne vise qu’au renouvellement du parc nucléaire français2, ainsi qu’à l’exportation de ce modèle sur le marché mondial de la pseudo-gestion des déchets nucléaires.

L’ANDRA planche aujourd’hui sur la réalisation technique de ce projet pharaonique et hautement risqué, le projet Cigéo. Pour cela, elle s’associe avec les pires entreprises d’ingénierie, de l’aéronautique ou du BTP, pour tenter d’inventer les innovations technologiques miraculeuses qui résoudraient ses problèmes.

C’est le cas d’une des pièces maîtresses du projet : la « descenderie ». Comment faire descendre les colis hautement radioactifs à 500m sous terre, part un tunnel gigantesque incliné sur plus de 5 km ? Pour tenter de répondre à cette épineuse question, l’ANDRA a conclu un marché avec une entreprise encore inconnue dans le milieu du business nucléaire : POMA3. Mieux connue dans les Alpes et en Rhône-Alpes, POMA aime se présenter comme une petite entreprise familiale, locale, qui aurait permis au plus grand nombre d’accéder à la montagne grâce à ses remontées mécaniques. La réalité est autre : POMA c’est un géant mondial du transport par câble qui réalise quasi 80 % de ses ventes à l’exportation. Que ce soit dans le transport d’humains pour le tourisme de masse ou le transport de matériaux dans les mines et pour les cimenteries du monde entier, POMA se passionne pour les projets démesurés et les innovations technologiques. Elle est détenue depuis mai 2000 par l’industriel italien Michael Seeber, par le biais d’une holding hollandaise HTI BV qui est son seul actionnaire.

Après avoir défiguré les montagnes, POMA veut empoisonner le sous-sol. Et tous les moyens sont « bons » pour y parvenir. A la demande de l’ANDRA, POMA s’est installé à Froncles, en Haute Marne, à 40 km de Bure pour y construire une « maquette », à l’échelle 1:1 de son projet de descenderie. C’est le démonstrateur. Cette maquette et les tests – notamment de freinage – qui y seront réalisés sont cruciaux, car à travers eux POMA souhaite démontrer la faisabilité technique de son aberration scientiste. Mais si la faisabilité de cette technologie à l’échelle industrielle n’est pas démontrée, le projet de descenderie – qui est une des pierres angulaires du projet CIGEO – ne pourra pas être réalisé !

Sa mégalomanie et sa passion pour les défis technologiques ont emmené POMA dans le business du nucléaire. Faisons lui comprendre que sa collaboration au délire nucléariste ne restera pas sans conséquence. POMA et ses filiales doivent se désengager immédiatement du projet CIGEO. Tant qu’elles n’auront pas annoncé leur retrait, nous ne les lâcherons pas !

Ceci est un appel à actions décentralisées et déterminées de tous types contre les locaux, les infrastructures ou les chantiers de l’entreprise POMA. Ne lui laissons jamais de répit, attaquons partout, tout le temps. De l’action symbolique, à l’action directe, de la pédagogie à l’intimidation, c’est par la répétition et la diversité que nous les ferons plier.

POMA va s’faire enfouir !

Communiqué : Projet Cigéo à Bure - POMA, désengage-toi !

[publié le 25 novembre 2020 sur CEDRA521]

La société POMA a l’habitude d’envoyer les amateurs de ski au sommet des montagnes. A Bure, elle ambitionne de participer à la descente aux enfers des déchets radioactifs.

C’est dans un ancien hangar industriel à Froncles, une petite commune au cœur de la Haute-Marne, que la société POMA construit un prototype du funiculaire qui serait utilisé pour descendre les déchets radioactifs dans le Cigéo : un funiculaire de 4,2 kilomètres de long qui emmènerait les colis empoisonnés à 500 mètres de profondeur.

Ce contrat, la société POMA l’a obtenu en 2014, lors d’appels d’offre effectués par l’ANDRA pour l’ingénierie du stockage (en plein débat public, rappelons-le). Elle aurait dû réaliser ce banc d’essai en Isère, mais l’ANDRA a su trouver les mots pour que la construction se fasse dans le secteur de Bure. Les 900 000 euros offerts par le GIP de la Haute-Marne pour favoriser cette implantation n’y sont bien entendu pas pour rien.

Nous voyons dans ce funiculaire un enjeu prioritaire, à part entière, dans le combat à mener contre le projet Cigéo. Outre la charge symbolique importante qu’il constitue, il s’agit d’une pièce maîtresse pour l’Andra, incontournable pour le dépôt de sa demande d’autorisation de création (DAC). Une des pierres angulaires de la démonstration de faisabilité. Pas de funiculaire, pas de Cigéo.

Société bien implantée dans le paysage français, POMA est spécialisée dans la fabrication des matériels de levage et de manutention, son nom n’est pas inconnu dans de nombreuses régions de France. Dans les Alpes, où elle a installé et où elle maintient plus d’un millier de remontées mécaniques dans les stations de sports d’hiver mais aussi dans les milieux urbains. Elle a quelques installations notoires à son actif, notamment dans les funiculaires comme celui de Montmartre. Florissante et championne mondiale du transport par câbles, elle a déjà construit plus de 8000 installations dans 91 pays. L’Asie vient de lui ouvrir ses portes : même en pleine crise économique elle tire son épingle du jeu comme l’annonce cet article du journal Le Point où elle est qualifiée de « pépite française ».

Mais la « pépite » ne serait-elle pas en pleine compromission en liant son nom à un projet technologiquement et politiquement controversé ? Alors que la société tient de son image de marque, pourquoi prendre le risque de l’abîmer considérablement en l’associant aux déchets nucléaires ? Pourquoi cette diversification d’activités, craindrait-elle la fonte des neiges et le réchauffement climatique pour se reconvertir dans les bas-fonds du nucléaire français ?

Nous lançons un large appel à actions : agissez partout où cela sera possible pour faire savoir que POMA est NUCLÉAIRE, que POMA veut ENFOUIR les déchets nucléaires.

Interpellez la société qui engage sa responsabilité dans Cigéo sur les réseaux sociaux, par téléphone, en direct. Rendez visible partout où POMA est implantée, sa caution et sa collaboration dans l’enfouissement des déchets radioactifs à Bure en construisant ce funiculaire !

Signataires :

Coordination Stop Cigéo (Association pour la sensibilisation de l’opinion sur les dangers de l’enfouissement des déchets radioactifs – ASODEDRA, Bure stop 55, Bure zone libre – BZL, Collectif d’action contre l’enfouissement des déchets radioactifs – CACENDR, Collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs – CEDRA, Elus opposés à l’enfouissement des déchets radioactifs – EODRA, Meuse Nature Environnement – MNE)

Amis de la Terre en Haute-Savoie, Collectif halte au nucléaire Gard (Chang-collectif Adn), France Nature Environnement Isère, Rhône-Alpes sans nucléaire, Sortir du nucléaire Bugey, Sortir du nucléaire Isère, Stop nucléaire 26-07 (Collectif Adn)

Arrêt du Nucléaire, Réseau Sortir du Nucléaire

Cartographie de POMA : ses infrastructures, ses locaux, ses chantiers

[Onglet d’Enfouissons-POMA < Boîte à outils]

Un terrain de jeu foisonnant, propice aux actions les plus diverses et variées afin de fatiguer POMA, entacher sa réputation et lui faire comprendre qu’elle ne s’en sortira pas indemne si elle ne met pas immédiatement fin à sa collaboration avec les nucléocrates.

Envoyez nous vos idées, vos récits, vos photos d’action. Mais aussi des lieux à rajouter sur la carte, car il en manque beaucoup ! Pour vous donner une idée, en bas de cette page vous trouverez la liste des centaines de remontées mécaniques construites par POMA dans les montagnes :

remontees-mecaniques.net/bdd/liste-6-2-poma.html

Si POMA s’entête à vouloir enfouir les preuves du désastre nucléaire… enfouissons POMA.

Communiqués d'actions contre POMA (2020-2024)

Les communiqués ont été réduits et résumés pour une question de mise en page mais ils sont lisibles en entier sur les liens qui figurent en haut de chacun.

————————————————————————————

Novembre 2020 : [Gilly-sur-Isère] Visite nocturne chez POMA en soutien à Bure

[publié le 5 décembre 2020 sur Rebellyon.info]

Dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 novembre 2020, quelques copaines sont parti.es saluer l’entreprise POMA à Gilly sur Isère Equipé.es de quelques broutilles de fonds de tiroirs et d’une modeste banderole, iels sont allé.es décorer la façade d’une des usines de l’entreprise et tenter de sceller son portail.


Janvier 2021 : [Vosges] Graffiti sur trois remonte-pentes POMA des pistes de ski de la Bresse-Hohneck

[publié le 14 février 2021 sur Enfouissons-POMA.info]

A la mi-janvier, quelques go sûres sont allées écrire des slogans sur trois des remonte-pentes des pistes de ski de l a station La Bresse-Hohneck, dans les Vosges.


Mai 2021 : [Grenoble] Affichage contre POMA

[publié le 5 mai 2021 sur BureBureBure.info]

Quelques-unes des Bombes atomiques de Rhonalpie ont créé des affiches et les ont collé à plusieurs endroits de Grenoble, contre Poma et contre l’enfouissement de déchets nucléaires !


Septembre 2021 : [Alpes] Déboulonnage nocturne d’installations Poma

[publié le 9 septembre 2021 sur Lille.indymedia.org]

Chouettes et hiboux d’ici ou d’ailleurs se sont élancé.es dans la nuit noire. Iels ont suivi les traces du renard et du chevreuil, humé l’air de l’automne qui pointe, bondi sous les étoiles dans les montagnes alpines et ont fondu sur des installations de l’entreprise Poma pour venger son engagement dans le projet CIGEO d’enfouissement des déchets nucléaires ! Iels ont choisi de cibler des lignes de téléphériques de Poma dans les stations des Alpes.


Janvier 2022 : [Toulouse] Action collage et graffiti contre POMA à Toulouse

[publié le 16 janvier 2022 sur iaata.info]

A Toulouse, où le téléphérique Téléo devrait être inauguré fin avril 2022*, une action de collage/peinturlurage a été menée au niveau de l’arrêt Univ. Paul Sabatier pour dénoncer l’implication de l’entreprise POMA dans le projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Cigéo).

 

*appel à actions contre Téléo à Toulouse, le téléphérique construit par POMA : iaata.info/De-Toulouse-a-Bure-POMA-Teleo-et-le-nucleaire-4998.html


Mars 2022 : [Grenoble] Tags puis vitres de voiture de POMA volées en éclat

[ publié le 7 mars 2022 sur Lille.indymedia.org]

Une voiture de l’entreprise POMA était garée boulevard Joliot-Curie à Fontaine, dans l’agglo-mération grenobloise. Après que le pick up blanc se soit fait taguer « nik le nuk », l’une des vitres a volé en éclat.


Mai 2022 : [Toulouse] Inauguration du téléphérique Téléo perturbée

[publié le 17 mai 2022 sur iaata.info]

Les jours précédents l’inauguration du téléphérique de Toulouse (construit par POMA), diverses actions ont eu lieu pour dénoncer l’implication de POMA dans le projet de poubelle nucléaire à Bure :

  • Plusieurs jours de tractages anti-nucléaires
  • Banderole sur le périphérique « Ni Téléo ni nucléaire, à bas POMA. Enfouissons-poma.info »
  • Stickers « POMA complice du nucléaire. Enfouissons-poma.info » collés dans les rues de Toulouse
  • Piratage de la communication officielle de Téléo dans les métro et les bus

Le jour de l’inauguration de Téléo : des tracts ont été distribués au niveau de l’arrêt de métro Paul Sabatier, jusqu’à la voiture du Préfet en personne !

Au début de la cérémonie sur l’estrade officielle du Téléo, les pertubateurices s’élancent et scandent : « POMA, POMA : complice du nucléaire ! » ; « POMA casse-toi, à Bure pas d’ordures », ce qui semble écourter les discours officiels.


Novembre 2024 : [Grenoble] Des affiches anti-nucléaires sur le téléphérique de POMA

[publié le 8 novembre 2024 sur Cric-Grenoble.info]

Début novembre, diverses affiches anti-nucléaires sont collées à l’entrée du téléphérique urbain de Grenoble. Elles sont dirigées contre le constructeur de téléphérique POMA et sa participation au projet CIGEO à Bure, ainsi que contre l’énergie nucléaire en général. Des affiches en mémoire de Sébastien Briat, tué lors d’un blocage de train de déchets nucléaires en 2004, sont également apposées.

.….

à suivre.

  • Répression et « association de malfaiteurs POMA » (2021-…)

Suite aux actions menées contre POMA, une enquête pour « menace de dégradations » a été ouverte concernant le déboulonnage d’un pylône alpin, en septembre 2021, et deux camarades ont été arrêtés en mars 2022 et placés sous contrôle judiciaire pour « menace », « vol en réunion et avec dégradations » et « association de malfaiteurs ».

Les inculpés ont interdiction de se rencontrer, de se rendre à Bure et sur les sites de l’entreprise POMA. Ils ont également été placés sous le statut de témoins assistés pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Auditionnés le 25 juin 2024 par le juge d’instruction, nos camarades ont fait le choix de garder le silence, et ont demandé dans la foulée la levée partielle de leur contrôle judiciaire, à savoir l’interdiction de rentrer en contact. La prochaine étape est la clôture de l’instruction avec les charges du renvoi ou pas vers un procès en correctionnelle.

Alors que l’Etat relance la construction de nouveaux réacteurs nucléaires pour les décennies à venir (avec un héritage empoisonné de près de 100 000 ans de radioactivité pour les générations futures), encore une fois la répression s’abat sur les militant·es antinucléaires. Ces arrestations sont éminemment politiques et affichent la volonté de l’État de faire taire toute contestation face à l’industrie nucléaire. Cette nouvelle « association de malfaiteurs », dans un contexte d’actions décentralisées contre un sous-traitant de CIGEO, fait suite à la vague de répression s’abattant sur la lutte de Bure en 2018-2019, et notamment l’association de malfaiteurs de Bure (pour lequel un pourvoi en cassation a confirmé la relaxe de 3 opposant.es, en septembre dernier). À cela s’ajoutent les constructions actuelles de gendarmeries autour de Bure (Gondrecourt-le-Château et au laboratoire de l’ANDRA) qui ne font que souligner la volonté de réprimer les opposant.es au nucléaire dans les années à venir, et nous ne pouvons que réaffirmer notre solidarité aux anti-nucléaires qui luttent depuis Bure ou depuis ailleurs contre cette industrie mortifère.

Suite à ces arrestations, plusieurs actions ont été menées en solidarité avec les inculpés, et sont référencées dans cet article, bien que ne visant pas directement une installation de POMA.

Informations antirep publiées sur BureBureBure.info
  • L’affaire Poma au point mort (source : Mise à jour concernant les affaires judiciaires en cours (publié le 25/05/2023))

Les deux personnes mises en examen depuis plus d’un an dans l’affaire Poma (déboulonnage d’un pylône dans les Alpes) n’ont toujours pas été auditionnées par leur juge d’instruction de Grenoble. Elles ont obtenu la mainlevée de l’obligation de pointage bimensuel dans le cadre de leur contrôle judiciaire mais sont toujours interdites de contact et de se rendre à Bure. Soutien à elles·eux !

 

  • Informations plus récentes (source : Bilan antirep au 06 juillet 2024 + appel à don (publié le 07/07/2024))

Les deux camarades ont toujours interdiction de se voir et de se rendre à Bure et cela depuis 27 mois ! Auditionné⋅es le 25 juin 2024 par le juge d’instruction, nos camarades ont fait le choix de garder le silence, et ont demandé dans la foulée la levée partielle de leur contrôle judiciaire, à savoir le droit de rentrer en contact. La prochaine étape est la clôture de l’instruction avec les charges du renvoi ou pas vers un procès en correctionnelle.

Evènement de soutien et actions en solidarité avec les inculpés (2022-2024)

Mars 2022 : [Toulouse] Banderole contre POMA, le nucléaire & la répression ! Solidarité !

[publié le 27 mars 2022 sur iaata.info]

Il y a quelques jours, deux personnes ont été arrêtées en Savoie, accusées d’avoir participé au déboulonnage d’une infrastructure dans les Alpes portée par POMA

Iels ont été mis·es en examen et placé·es sous contrôle judiciaire pour « menace », « vol en réunion et avec dégradations » et « association de malfaiteurs ». Iels ont interdiction de se rencontrer, de se rendre à Bure et sur les sites de l’entreprise Poma. Iels ont également été placé·es sous le statut de témoins assisté·es pour « mise en danger de la vie d’autrui ».

[…] Par cette banderole « contre POMA, le nuk et la répression », et depuis la semaine antinucléaire organisée à Toulouse, nous affirmons notre solidarité avec les personnes accusées !


Mars 2022 : [Toulouse] Action contre les bureaux d’ARCADIS, sous-traitant de CIGEO, en solidarité avec les 2 inculpés de l’affaire « POMA »

[publié le 2 avril 2022 sur iaata.info]

D ans la nuit du 30 au 31 mars, « Non à CIGEO » a été tagué et les vitres de la société Arcadis à Toulouse ont été étoilées pour mettre en lumière son rôle dans l’industrie nucléaire (Arcadis est, entre autres, impliqué dans la réalisation des plans des galeries souterraines et des plans du funiculaire de CIGEO, projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure).

En solidarité avec les 2 inculpés dans l’affaire « POMA » et avec Libre Flot de l’affaire du 8/12.

Mai 2022 : [Froncles, Hte-Marne] Picnic en soutien aux deux inculpé·x·es, suspecté·x·es d’avoir déboulonné une installation de POMA dans les Alpes

[publié le 8 mai 2022 sur BureBureBure.info]

Une vingtaine de personnes a picnuké devant la société des forges de Froncles (52), à 40 km de Bure, là où POMA, leader mondial du transport par câbles, construit et fait les tests du prototype à taille réelle du funiculaire prévu pour descendre les déchets radioactifs à 500 mètres sous terre. Ce picnuk était en soutien aux deux personnes inculpé·x·es en mars dernier, suspecté·x·es d’avoir déboulonné une installation de POMA dans les Alpes, à la suite d’un appel à actions décentralisées contre POMA et contre son implication dans le projet CIGEO.


Septembre 2022 : [Commercy] Incendie du véhicule privé du propriétaire d’Archilor, constructeur de gendarmerie pour CIGEO

[publié le 25 septembre 2022 sur Lille.indymedia.org]

Les Mirabelles de Lorraine revendiquent la responsabilité politique de l’attaque incendiaire visant le véhicule privé du propriétaire de l‘entreprise ARCHILOR Michaëll Barrois à Commercy, en charge de la réalisation de nouveaux bâtiments de gendarmes au laboratoire de l’ANDRA (Bure).

Par cette action, des salutations flamboyantes ont été envoyées aux mis en examen dans la procédure POMA, qu’iels soient « coupables » ou « innocentes ».


Octobre 2022 : [Grenoble] Appel à soutien devant le tribunal le 18/10

[publié le 10 octobre 2022 sur Cric-Grenoble.info]

Le 18 octobre à 13h30, un compagnon est passé en procès au tribunal de Grenoble pour refus de prélèvement d’empreintes et d’ADN. Cette affaire s’inscrit dans le cadre d’une instruction plus large, entre autre pour « association de malfaiteurs », dans laquelle des compagnons sont accusés d’actions contre POMA, sous-traitant important du projet d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure, basé à Voreppe.

Appel à rassemblement à partir de 12h30 pour ne laisser personne seul face à la justice, et pour contester la criminalisation croissante des luttes, notamment au travers de cet outils répressif qu’est « l’association de malfaiteurs ».


Octobre 2022 : [Grenoble] atelier et concert de soutien aux inculpés de l’association de malfaiteurs POMA

[publié le 14 octobre 2022 sur Cric-Grenoble.info]


Février 2023 : [Lille] Incendie d’une voiture de Groupama en solidarité avec les inculpés de l’association de malfaiteurs POMA

[publié le 3 mars 2023 sur sansnom.noblogs.org]

Quelques anarchistes ont incendié une voiture de Groupama, rue des frères Vaillant à Lille. Groupama s’est, entre autres, portée partie civile dans le procès de l’association de malfaiteur.ices de Bure.

En solidarité avec le compagnon anarchiste enfermé à Villepinte, accusé d’incendies de véhicules diplomatiques et de grandes entreprises ; en solidarité avec les inculpé.es de l’association de malfaiteur.ices de Bure et en solidarité avec les inculpé.es de l’association de malfaiteur.ices POMA


Mars 2024 : [Vequeville, Haute-Marne] Coupure d’électricité pour un sous-traitant de CIGEO, en solidarité avec les deux personnes d’Isère accusées de sabotage dans la « procédure POMA »

[publié le 11 mars 2024 sur Lille.indymedia.org]

Le Groupe Informel d’Action Pirate pour Couler le Ferry a court-circuité trois des quatre lignes principales qui alimentent le site de Ferry Capitain, qui a récemment signé un partenariat avec l’ANDRA pour la conception d’un démonstrateur pour tester les systèmes d´accostage entre la hotte de transport des déchets de moyenne activité et la zone de stockage à Bure.

Le groupe dédie cette action aux personnes qui luttent sur le terrain à Bure contre le projet CIGÉO, à la population du sud de la Meuse et Haute-Marne touchée par les expropriations de l’ANDRA, ainsi qu’aux deux personnes d’Isère toujours accusées de sabotage dans la « procédure POMA ».


Novembre 2024 : [Toulouse] Tags anti-nucléaires dont un en soutien aux inculpés de l’association de malfaiteurs POMA

[publié le 8 novembre 2024 sur iaata.info]

Des slogans à connotation antinucléaire sont affichés à différents endroits de la ville. Parmi eux, des messages de solidarité avec les inculpés de l’association de malfaiteurs POMA.

à suivre.

  • Actualités concernant le funiculaire POMA à Froncles

A l’heure actuelle, le hangar de Froncles serait vide, suite aux essais concluants menés par POMA début 2023. L’ANDRA a fait les tests des systèmes de freinage (via les 6 pinces, le freinage d’urgence et le freinage buttoir). Le prototype a été démonté au printemps été 2023 et depuis les pièces ont été fondues et recyclées.

  • Site internet enfouissons-poma.info (2020-2023)

Depuis fin 2023, le site enfouissons-poma.info est désormais hors ligne. Mais les archives du site peuvent être consultées ici : lien wayback machine septembre 2023. Certains articles ont aussi été publiés en miroir sur bureburebure.info sous l’onglet recherche « POMA » ou à partir du mot-clef « POMA ».

L’appel à actions contre POMA est toujours en cours ! Aujourd’hui, POMA ne s’est toujours pas désengagé du projet de poubelle nucléaire à Bure, et il est plus que jamais nécessaire de maintenir la pression sur ce sous-traitant 1 majeur, dans le contexte actuel de relance du nucléaire, pour lequel CIGEO prend une place stratégique. Enfin, l’instruction concernant l’« association de malfaiteurs » qui touche les camarades accusés d’avoir déboulonné un pylône de POMA dans les Alpes est toujours en cours et un procès pourrait peut-être advenir dans les prochains mois…

POMA VA T’FAIRE ENFOUIR !

Notes de bas de page :

1 Plus d’informations sur noussommestousdesmalfaiteurs.noblogs.org

2 Une liste des autres sous-traitants impliqués dans le projet CIGEO est également consultable sur lesmonstresdecigeo.noblogs.org (document datant de 2018)