Aide au week end:
On a besoin d’aide pour installer les espaces! Tu peux venir dès le jeudi 20 mars à 14h. Et on rangera / nettoiera le tout le mardi 25 mars si tu veux rester pour aider. Sur place il y aura un tableau d’autogestion pour les tâches de vie quotidienne (repas, etc). Si besoin qu’on aille te chercher quelque part, on peut venir à la gare de joinville, où venir te chercher dans un rayon de 20 km si t’échoues en stop. Contact en amont et prend le numéro de la maison de résistance (+33(0)9.54.10.57.11, numéro sur écoute, pas possible de laisser un message), on ajoutera la semaine d’avant un identifiant signal sur le site pour les navettes, reviens sur la page d’ici là.
N’hésite pas à diffuser les affiches ou les flyers !
Vendredi soir 21 mars:
21h: Projection d’un film (probablement « à nos corps défendant » mais pas encore définitif)
Samedi 22 mars:
* 10H-12H : Introduction à la Garde à Vue: déroulé, droits et défense
* 10h-12h: Préparer son procès ou ceux de ses camarades
Repas sur place
* 13H30-15H30 : jeux de simulation autour de la garde à vu
* 13H30-15H30 : Action sans réaction: Viens seul.e ou en groupe aff’, on va réfléchir à comment se protéger de la surveillance à partir de la ressource « la bibliothèque des menaces » et de discussions.
* 16H-18H : Construction d’une enquête policière (arpentage de brochures)
* 16H-18H : Stratégies avancées en garde à vous ou à l’hopital après une blessure en manif.
Repas sur place
21h-21h30 : Affaires nuisibles: spectacle autour de ce qui s’est passé et de la procédure de l’affaire Tarnac
Y a des concerts au bar de Treverey (25 minutes en voiture)
Dimanche 23 mars :
10H-12H : Gestion de la douleur.
« Entraînement psycho-émotionnel à l’arrestation et à la garde-à-vue » (jauge : idéal 12 personnes, extensible jusqu’à 18 personnes) ; durée : 2h
Atelier pour donner les techniques de base pour faire face à la douleur, au stress. On va pratiquer : venez avec des vêtements confortables, un matelas / drap / serviette pour se coucher au sol. Info : s’entraîner à cela implique de la mise sous pression, du stress et de la douleur, le tout contrôlés et bien encadré.
C’est la première fois qu’on va donner cet atelier, venez faire le krash test avec nous en toute indulgence
10h-12h: Comment la justice interroge et comment s’en défendre ? Arpentage du livre.
Repas sur place
13H30-15H30 : Atelier fichage:
Tous.tes fichés ? Oui mais c’est quoi ces fichiers ? Les fiches S, le fichier des personnes recherchées, les fichiers de police, des renseignements, … Dans cet atelier l’idée est de mieux appréhender différents fichiers de surveillance, leur contenu, leur limite pour comprendre un peu ce que c’est sans donner toute puissance à la surveillance répressive. Premier temps en petits groupes de recherche sur des documents, puis retour en grand groupe.
13h30 – 15h30: Perquisitions : comment ça marche, comment s’y préparer. Explication des différentes procédures judiciaires.
16H-18H : Discussion sur les associations de Malfaiteurs liés à la lutte de Bure.
Retour sur comment s’est passé la procédure d’association de malfaiteurs de Bure, les moyens d’enquête utilisés, témoignages de plusieurs personnes qui ont été mises en examen, et ce qu’il en est aujourd’hui. Retour sur l’instruction pour association de malfaiteur de Poma, un sous traitant de l’Andra dont le procès aura lieu probablement dans les prochains mois.
Repas sur place
Soir : Concert de Wasted180 suivi d’une BOOM
Wasted180 est une rappeuse basée à Lyon. Depuis 5 ans et 3 projets, elle distille une trap excentrique, futuriste et lancinante. Des synthés criards et saturés poignardent des 808 et des basses éléphantesques qui invoquent ses influences parmi ce que le Punk et le Metal qui lui sont chers ont de plus aggressifs et lourds à offrir, cherchant à creuser des tunnels entre le hip hop et le punk, le post punk, le metal et la darkwave à l’image d’artistes comme BackxWash, Ghostemane ou Bigklit.
Elle fait serpenter sur ces paysages musicaux des textes personnels et au vitriol, exposant avec un angle personnel sa vision du monde comme un spectacle sordide de violence, de mode de vie antisocial et de nihilisme, défendant comme seul espoir la lutte sociale et la solidarité.