Article original en anglais retrouvable ici où vous pourrez retrouver plus de sources en anglais. Cet article vient d’un outil de traduction automatique, des erreurs ont pu s’y glisser. Cet article se construit dans un dossier plus global de rassemblement d’argumentaires produits contre des projets d’enfouissement de déchets nucléaires de type CIGEO au Canada.
Définitions, liens vers des données, études et rapports sur les risques liés au transport à longue distance des déchets de combustible nucléaire hautement radioactif.
L’exposition aux rayonnements résultant du transport de déchets de combustible nucléaire se répartit en trois catégories : les opérations courantes de transport; les accidents, y compris les accidents graves pendant le transport ou le transfert; et les attentats terroristes pendant le transport, qui peuvent avoir des conséquences catastrophiques.
Pendant les opérations courantes de transport, des rayonnements sont émis en continu à travers les parois des fûts. Il ne s’agit pas de niveaux élevés de rayonnement, mais il n’y a pas de niveau d’exposition sûr. Les effets de l’exposition aux rayonnements sont cumulatifs, de sorte que l’exposition à proximité d’un fût de transport s’ajoute à l’exposition de fond et à d’autres expositions comme l’imagerie médicale et le transport aérien.
Il existe trois scénarios différents pour l’exposition au cours des opérations courantes de transport :
1. les membres du public résidant ou travaillant à proximité des voies de transport;
2. les occupants des véhicules pris au piège dans des embouteillages, des travaux de construction ou d’autres arrêts routiers;
3. l’exposition des travailleurs (p. ex. des conducteurs) pendant le transport ou les inspections.
Photo d’un camion à couteaux-piqueurs dans une tempête de neige sur la Transcanadienne à l’ouest de Thunder Bay
En cas d’accident de transport grave, le blindage contre les radiations du contenant (le fût) pourrait être endommagé, ce qui entraînerait des niveaux de radiation plus élevés – peut-être beaucoup plus élevés – autour du contenant endommagé et peut-être le déversement d’une partie du contenu du contenant, ce qui pourrait contaminer la surface et les cours d’eau adjacents.
En cas d’accident le long de l’itinéraire de transport (ou sur le site d’enfouissement pendant le reconditionnement – ou dans le dépôt géologique profond lui-même), le césium-137 pourrait être rejeté dans l’environnement.
Le césium-137 radioactif (un isotope du césium) est présent dans le combustible nucléaire irradié et est particulièrement préoccupant car il est soluble dans l’eau. Il a une demi-vie de 30 ans et reste significativement radioactif pendant plus de 300 ans. L’ingestion ou l’absorption de césium-137 provenant de l’eau contaminée ou d’organismes de la chaîne alimentaire pourrait avoir des effets néfastes sur la santé humaine et d’autres Les organismes absorbent facilement le césium; il imite le potassium et s’incorpore facilement dans les tissus mous et les organes, y compris le pancréas. Avec le Stontium-90, le césium-137 demeure une source importante de rayonnement dans la zone d’aliénation autour de l’ancien réacteur de Tchernobyl. Il constitue actuellement une menace majeure pour la santé près de Fukushima.
Le césium-135 soluble dans l’eau est également présent dans le combustible nucléaire irradié. Elle représente un danger immédiat moindre, car sa vitesse de désintégration est beaucoup plus lente – pourtant, avec une demi-vie de 2,3 millions d’années, elle reste un danger pour beaucoup plus longtemps.
La SGDN propose maintenant de transporter les déchets de combustible nucléaire des réacteurs SMR (petits réacteurs modulaires) proposés, en plus des déchets des réacteurs CANDU du Canada, vers son site potentiel de DGR. Bien que les déchets CANDU contiennent du plutonium, qui sert à fabriquer des bombes nucléaires, la principale préoccupation terroriste à l’égard des déchets CANDU est simplement leur radioactivité, qui pourrait être exploitée par des terroristes menaçant d’utiliser un explosif pour disperser les déchets sur une grande surface, provoquant une contamination radioactive profonde. Les déchets transportés par camion ou par train pourraient faire l’objet d’un tel système.
En ce qui concerne les déchets SMR, certains modèles de SMR produiront des déchets contenant des matières fissiles, susceptibles de subir une réaction de fission, ou «devenir critiques». L’industrie nucléaire canadienne a insisté pour que cela ne se produise pas avec les déchets de combustible CANDU usé générés par le parc actuel de réacteurs canadiens. Les déchets SMR peuvent donc être plus tentants pour les terroristes en raison de leurs caractéristiques et de leur valeur.