L’exploitation de nouvelles sources de matières premières, de mines et d’usines pour mettre en œuvre la prétendue transition énergétique et le passage au transport individuel électrifié bat son plein : Giga-usines exploitant les nappes phréatiques ; nouvelles mines de lithium au Portugal ; nickel et or provenant de terres indigènes volées en Indonésie ; exploitation de gisements de vanadium en Norvège et de terres rares sur le territoire des Samí en Suède ; cobalt provenant du Congo . … l’exploitation industrielle du cuivre, du cobalt et du nickel au fond des mers ; l’approvisionnement en hydrogène à partir d’îles artificielles en mer du Nord ou via des stratégies d’importation néocoloniales de Namibie et du Chili … les coûts de cette transition énergétique et de la poursuite de l’exploitation en toute bonne conscience sont désormais connus de tous. La mutation vers un capitalisme vert s’accompagne inévitablement d’une aggravation de l’exploitation de l’humain et de la nature !
Il existe une infinité de cibles, de moyens et de méthodes pour attaquer, retarder, saboter ce processus.
Nous avons choisi de nous attaquer à une infrastructure qui se développe actuellement rapidement et qui est présente presque partout : les bornes de recharge électrique. Elles sont un élément nécessaire pour le tournant de la mobilité du Green New Deal et constituent donc une cible idéale et à bas seuil.
Au cours de deux nuits, nous avons frappé à différents endroits et saboté différents modèles. La première fois (nuit du 15 au 16 juin), nous avons détruit une station de recharge rapide sur un parking de supermarché dans le quartier de Huckelriede, en faisant simplement levier sur des ventilateurs à l’arrière de la station de recharge, puis en allumant des accélérateurs de feu à l’intérieur. La deuxième fois (nuit du 13 au 14 juillet), nous avons détruit une borne de recharge dans le quartier de Neustadt, en dévissant simplement les vis de la gaine de câbles et en laissant les accélérateurs de feu faire leur travail.
Dans les deux cas, nous avons veillé à rester à bonne distance des habitations et à ne pas blesser les personnes non concernées. Les flics, la presse et les pompiers ont jusqu’à présent passé ces incendies sous silence.
Contre la poursuite de la destruction extractiviste de la Terre, la seule solution est de multiplier les sabotages, les résistances et les alternatives réelles à la production capitaliste – Pour la révolution (éco)sociale !
Switch-Off! The system of destruction!
{Traduit de l’allemand de de.indymedia, 25 juillet 2023 ; sur sansnom.noblogs.org]