Article original en anglais retrouvable ici où vous pourrez retrouver plus de sources en anglais. Cet article vient d’un outil de traduction automatique, des erreurs ont pu s’y glisser. Cet article se construit dans un dossier plus global de rassemblement d’argumentaires produits contre des projets d’enfouissement de déchets nucléaires de type CIGEO au Canada.

En profondeur : les déchets nucléaires et la santé

Il n’existe pas de doses sûres de rayonnements ionisants. Des décennies de recherche montrent clairement que même de faibles doses de rayonnements ionisants augmentent le risque de dommages. Les risques pour la santé comprennent le risque de cancer, mais aussi d’autres troubles liés au système immunitaire, comme l’augmentation des allergies, l’asthme et même les effets nocifs sur les enfants à naître.

Les rayonnements émis par les matières nucléaires sont des « rayonnements ionisants ».

Les rayonnements ionisants (rayonnement capable d’éliminer les électrons des atomes/molécules) sont puissants. En quantités contrôlées, il est utilisé avec soin dans les diagnostics médicaux et les thérapies. En dehors du domaine médical, cependant, ces rayonnements peuvent constituer un danger mortel pour la santé. En cas d’exposition aiguë, les rayonnements ionisants peuvent provoquer un «mal des radiations» et des expositions plus faibles peuvent avoir des effets néfastes à long terme sur la santé, y compris le cancer.

Voici une illustration montrant les rayonnements non ionisants et ionisants dans le contexte du rayonnement auquel on est exposé, au jour le jour:

Plus d’informations sur les rayonnements ionisants à Polimaster: https://en. polimaster. com/resources/radiation-basics/types-of-ionizing-radiation

Les éléments radioactifs (isotopes) présents dans les déchets nucléaires émettent des rayonnements ionisants.

Plus de 200 isotopes radioactifs sont créés dans un réacteur nucléaire et se retrouvent dans les déchets de combustible nucléaire. Pour comprendre le comportement de ces matières radioactives, il faut tenir compte de deux facteurs importants : chaque isotope a une « demi-vie » et chaque isotope « se désintègre » en un autre isotope radioactif.

Demi-vie: en radioactivité, la demi-vie est l’intervalle de temps nécessaire à la désintégration de la moitié des noyaux atomiques d’un échantillon radioactif (changement spontané en d’autres espèces nucléaires en émettant des particules et de l’énergie).

Désintégration : Lorsqu’un radionucléide se désintègre, il se transforme en un atome différent – un produit de désintégration. Les atomes continuent de se transformer en nouveaux produits de désintégration jusqu’à ce qu’ils atteignent un état stable et ne soient plus radioactifs.

Par exemple, un isotope présent dans les déchets de combustible nucléaire est le césium-137, soluble dans l’eau, qui émet des rayonnements gamma. S’il est ingéré, le césium-137 se déplace vers les organes internes, en particulier les organes reproducteurs. Les éléments des déchets qui émettent ce rayonnement subissent une «désintégration» au fil du temps et se transforment en éléments nouveaux. Le césium-137 a une demi-vie de 30 ans, ce qui signifie que sa radioactivité diminuera considérablement au cours des 300 prochaines années.

Un autre exemple est le strontium-90, qui a une demi-vie similaire, et on sait qu’il se déplace vers les os et les tissus mous lorsqu’il pénètre dans le corps humain.

D’autres éléments radioactifs contenus dans les déchets de combustible nucléaire irradié, comme le plutonium-239, ont des demi-vies de dizaines de milliers d’années, voire de centaines de milliers d’années. Le plutonium-239 est l’une des deux matières fissiles utilisées pour la fabrication d’armes nucléaires. S’il est inhalé, même en quantités microscopiques, le plutonium-239 peut causer des dommages graves, voire mortels, aux poumons.

 

Source: The Nuclear Fix: A Guide to Nuclear Activities in the Third World, par Thijs de la Court, Deborah Pick et Daniel Nordquist, page 8, Service mondial d’information sur l’énergie (WISE), Pays-Bas, 1982


Quelle est la dangerosité d’un faisceau de combustible nucléaire CANDU?

L’âge typique d’un paquet de combustible nucléaire CANDU usé (irradié) qui serait expédié à un DGR par la SGDN est de 40 ans. Certains paquets seraient plus anciens, et peut-être d’autres plus récents.

Les faisceaux de combustible transportés seraient contenus dans des fûts destinés à protéger les gens et l’environnement de la plupart des radiations, mais on nous a demandé: et si un tel fût était brisé? À quel point les paquets de carburant sont-ils dangereux ?

Une heure à pied d’un faisceau de combustible CANDU usagé de 40 ans peut vous donner le mal des radiations – potentiellement mortel

La dose de rayonnement à 300 mm (environ un pied) d’un faisceau de combustible CANDU irradié âgé de 40 ans est d’environ un Sievert par heure. Un Sievert suffit pour provoquer le mal des radiations – nausées, vomissements, perte de cheveux, etc. Le mal des radiations est une maladie grave, souvent mortelle.

Quatre heures à pied d’un faisceau de combustible usé CANDU vieux de 40 ans causeront la mort douloureuse de 50 % des gens dans les 30 jours

Quatre Sieverts (400 rems) d’exposition tueront la moitié des personnes exposées au cours des 30 jours suivants, au cours desquels elles souffriront d’un grave mal des radiations.

À titre de référence, la dose annuelle admissible (réf. page Web de la CCSN, «Radiation Doses») pour un travailleur du nucléaire est de 50 milliSieverts (0,05 Sieverts); cette limite serait atteinte en 3 minutes à 300 mm à partir d’un faisceau de combustible CANDU irradié vieux de 40 ans.

La limite moyenne de 5 ans pour un travailleur du nucléaire est de 20 milliSieverts par année; cette limite annuelle serait atteinte en 72 secondes à une distance de 300 mm du faisceau de combustible CANDU irradié.

Avec des renseignements tirés du rapport d’EACL : https://www. osti. gov/etdeweb/servlets/purl/169800

– une attention particulière à la figure 90.


 

Comment les résidant.es du Nord de l’Ontario seront-ils exposés aux rayonnements à cause de ce projet?

Au cours des dizaines de milliers de transferts de déchets radioactifs, les personnes le long de l’itinéraire seront exposées à des niveaux de radiation « routiniers ». Les doses devraient être faibles, mais il n’y a pas de niveau sûr d’exposition aux rayonnements ionisants. Si un accident de transport causait des rejets des contenants, les niveaux d’exposition pourraient être très élevés.

Sur le site du projet, les déchets seront reconditionnés, ce qui entraînera des expositions « routinières » supplémentaires. De plus, les ventilateurs amèneront l’air du dépôt souterrain à la surface, et cet air devrait également contenir de faibles niveaux de rayonnement.

À ce jour, la Société de Gestion des Déchets Nucléaires n’a pas fourni aux collectivités faisant l’objet d’une enquête des estimations du niveau d’exposition à ces sources. À plus long terme, en cas de défaillance des contenants, on s’attend à ce que les matières radioactives finissent par remonter à la surface. L’échéancier de ces rejets est incertain, mais la SGDN n’a aucun plan de surveillance à très long terme et il n’existe aucun moyen connu d’inverser les rejets de matières radioactives provenant d’un dépôt en couches géologiques profondes, si le rejet est détecté.

Liens vers des sources fiables pour plus d’informations à la suite de l’article en anglais.