[la gare de luméville] Film : 9 jours derrière les barricades


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Septembre 1986 à Copenhague. Un immeuble occupé depuis trois ans doit être expulsé par la police puis démoli. Mais les habitant.es se défendent – et ils sont bien préparé.es… Des pierres et des cocktails Molotov sont prêts et tout le quartier est fermé par des barricades. De nombreux.ses autres habitant.es se solidarisent avec les squatteureuses et l’aide arrive de l’extérieur sous forme de nourriture, d’argent et de soutien actif pour la construction des barricades. Le maire socialiste refuse l’offre d’acheter la maison et de conclure un accord avec la municipalité, les médias répandent des propos mensongers. Pendant 9 jours, les squatteureuses réussissent à empêcher l’assaut du quartier par la police, et seulement à ce moment-là que les occupant.es se voient contraint.es d’abandonner la résistance…

Ce qui est passionnant dans ce film de 55 minutes, ce n’est pas seulement la détermination des occupant.es et l’ampleur sociale de leurs soutiens, mais aussi l’aperçu des discussions pendant la période des barricades – et leur capacité à prendre des décisions collectives.

Le film a été projeté pour la première fois en 2022 pendant la « Fête des Barricades » à la gare, avec des sous-titres en français.

Proposition de discussion :

Si nous en avons encore l’envie et l’énergie après avoir vu le film, nous aimerions proposer de mener une discussion sur un aspect partiel du documentaire : la question des effets psychiques et psychologiques d’une confrontation militante et offensive sur ses participant.es. Alors que dans notre mouvement, il y a – heureusement – une conscience accrue de la manière dont nous pouvons gérer collectivement les expériences de violence et les expériences traumatisantes de notre lutte (selfcare, out of action, etc.), nous ne parlons que rarement du fait que la décision politique de devenir « agresseur » dans cette lutte laisse également des traces…

26/01/2024

évènement
La Gare
projection