« 3 mai 75 : un instrument de mesures fabriqué à l’unité, la pompe du circuit hydraulique… saute. C’est en plein coeur de la centrale nucléaire de Fessenheim. […] » (3ème communiqué du Commando Puig Antich Ulrike Meinhof, 12 mai 1975)
« 6 juin 1975, 4 heures du matin. Deux attentats simultanés ont frappé : – le cerveau électronique de l’administration centrale de Framatome à Courbevoie, ‘‘un des plus gros ordinateurs de France’’ (Europe n°1) ; – un atelier de vérification de vannes destinées aux centrales nucléaires à Argenteuil. […] » (Communiqué du Commando Garmendia Angela Luther, 11 juin 1975)
Quelques mois plus tard, le mensuel Écologie (n°2, août-septembre 1975), dans une enquête intitulée « L’ECO-SABOTAGE », publie les différents communiqués des autrice.eur.s de ces attaques, ainsi que les prises de positions plus ou moins en faveur, opposées, confuses ou molles de plusieurs groupes (Amis de la Terre, Comité pour la sauvegarde de Fesseinheim et de la plaine du Rhin, Fédération Anarchiste, Mouvement écologique, CFDT…). L’efficacité stratégique du sabotage (ou, selon les termes employés, « attentats », « terrorisme », « violence ») y est questionnée, et jugée différemment selon les objectifs politiques affichés.
Rendez-vous lundi 11 décembre, 17h, à la Gare, pour une lecture-écoute collective et discussion de ces textes ! Si envie de les lires avant ou relire après, PDF ici
08/12/2023