Son nom : UniTech Services SAS à associé unique, entreprise au lourd passé. Dans son pays d’origine, les USA, en 1991, elle a dû démanteler son usine à Santa Fe pour avoir violé les lois américaines sur la pollution de l’air. Avec de plus, des rejets radioactifs avérés dans le système d’épuration.
Idem à Lillyhall, Grande-Bretagne, en 2014 où elle diluait ses rejets dans les eaux de la mer et dans l’air, entraînant de graves problèmes environnementaux, tout ça à 1,4 km d’une école primaire.
Un nombre de plus en plus croissant d’élus ont accepté le projet UniTech à Joinville et reconnaissent maintenant leur manque d’information. Les signatures ont été données sur la simple promesse d’une quarantaine d’emplois supposés à venir.
Comme avec Cigéo à Bure, les risques sont tenus secrets, y compris par les « gendarmes » du nucléaire IRSN, ASN, et par le gouvernement.
Mensonges, tromperies, exigences non garanties, limites légales dépassées, voir négociables sous couvert de « maîtrise » des risques. Les plus viles roueries sont monnaie courante dans le monde nucléocratique.
L’avantage pour UniTech de Joinville est évident : accompagnement économique de Cigéo, proximité de Soulaines et Morvilliers pour le renvoi des déchets, et de Cigéo pour la décontamination.
A l’évidence, voici encore une nuisance : le transport des vêtements contaminés (nous parlons de plusieurs milliers de tonnes…) et le retour des résidus radioactifs sur d’autres sites seront permanents. Pour mémoire, UniTech-Joinchère se propose d’exercer ses « talents » pour la France, mais aussi pour l’Allemagne, la Suisse et la Belgique. Et qui d’autre encore ?
UniTech-Joinchère prévoit également de rénover des protections plombées, de contrôler la contamination de structures métalliques, et de créer une zone d’entreposage de containers.
Voilà qui nous promet un cocktail fumant : Césium137, Césium134, Cobalt58, Cobalt60, Fer59, Manganèse54, Strontium90, Antimoine125, Baryum137… De l’ordre de 100 à 300 milliards de Becquerels sur 2 ans. Ajouter par tombereaux les détergents et autres tensio-actifs, et vous avez tous les ingrédients.
UniTech a l’intention de diluer ce cocktail dans les eaux de la Marne, accessoirement de l’évaporer dans l’air. Trente millions de litres d’eau à l’arrivée, 100 mètres cube de rejets par jour d’une eau chaude, salée, polluée, dans NOTRE rivière, tête du bassin parisien.
Tout cela s’organise en catimini avec l’aval d’AREVA qui supprime pour sa part 24 emplois en supprimant sa blanchisserie de La Hague. Bienvenue au sous-traitant et à la diversification des responsabilités… La dilution étant la solution à la pollution selon ces beaux messieurs et dames.
Mais revenons à nos élus !
Le terrain a été acquis par Unitech en 2015, vendu par la Communauté de Communes du Bassin de Joinville (CCBJ). En 2016 une convention de réserves avec Unitech a été signée. La CCBJ refuse de la communiquer, malgré l’injonction de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA).
La vente s’est faite au prix de 9 €/m² alors que les terrains environnants sont vendus 20 €/m². Soit une perte pour le Trésor Public de plus de 200 000€. Pourquoi ?
Une procédure devant le Tribunal Administratif est en cours depuis le 17 avril 2018.
L’association nouvellement créée « Joinville lave plus propre » vous invite à signer la pétition :
– pour résister contre ce projet d’implantation nucléaire,
– pour préserver notre environnement,
– pour endiguer la corruption et les petits arrangements entre élus,
– pour maintenir notre activité touristique (Camping des Forges, Lac du Der, pêche…) et agricole,
– pour donner une chance à nos enfants et petits-enfants de vivre autrement que sous scaphandre.
Tant qu’il n’y a pas d’arrêt du nucléaire, Unitech ni ici, ni ailleurs !