Des nouvelles de la répression à Bure sur la semaine qui vient de passer

le 8 octobre 2018

Cette dernière semaine, la répression policière fait de nouveau son oeuvre. Une copaine a été en garde à vue dans le cadre de l’association de malfaiteurs (dernière d’une longue liste) et la Maison de la Résistance au projet CIGEO a subi l’intrusion de personnels de la gendarmerie.

La semaine dernière, une copaine a été placée en garde à vue pour des chefs d’inculpations concernant l’association de malfaiteur. Cette enquête est ouverte depuis septembre 2017, suite aux diverses actions menées début 2017, depuis ont été ajoutées les actions plus récentes. Beaucoup des perquisitions ayant eu lieu à ce jour ont été permises grâce à cette enquête et de nombreu.ses copaines sont en contrôle judiciaire jusqu’à la fin de l’enquête (avec interdiction de territoire, à rayons divers) suite à des gardes à vue, l’enquête peut encore durer plusieurs années.

L’intrusion des gendarmes à la Maison de Bure aujourd’hui y est liée car ils cherchaient un copaine interdit de territoire dans le cadre de cette enquête. Cependant, les gendarmes n’ont présenté aucun justificatif pour pouvoir entrer dans la propriété, ils ont cassé la porte et ont fouillé toute la maison, en contrôlant au passage quelques personnes.

Les forces de l’ordre profitent de l’isolement et de leur impunité, intrusions répétées dans des propriétés privées, contrôles abusifs, pressions, réquisition sur des plages horaires larges et plusieurs fois par jour, humiliations (lors des vérifications d’identités et GAV), harcèlement (passent plus d’une vingtaine de fois par jour devant les lieux d’habitation en filmant), prise en note de toutes les plaques d’immatriculation des voitures s’arrêtant dans les villages du coin.

08/10/2018

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