Fête des barricades #2 Pré-programme & dernières actualités

La 2ème édition de la Fête des Barricades démarre dans moins d’une semaine. Les chantiers se préparent, les barnum, tables et matériels variés commencent à arriver pour le montage et un nouvel espace concert est en train d’être peaufiné !

À partir de vendredi 30 août, le montage se mettra en place, et le camp autogéré se déroulera du jeudi 5 septembre jusqu’au mercredi 11 septembre  ! N’hésitez pas à venir quelques jours avant le camp, ou rester quelques jours après pour donner un coup de main !

Voici les dernières actualités qu’on voulait communiquer quant à l’évènement qui arrive :

-> ces derniers jours/semaines, il n’y a eu aucun contrôle d’identité routier ou piéton à proximité de bure/la gare (info datant du jeudi 29 août). C’est plutôt tranquille. Pour la semaine, un numéro infotraflics est mis en place : 07 58 85 37 48 (signal possible). Tu peux contacter ce numéro pour informer d’un contrôle d’identité ou pour avoir le récap de l’infotraflics. Il y aura aussi, à la tente accueil, un panneau infotraflics autogéré sur lequel ce sera possible de noter/consulter directement les informations.

-> Le numéro de la Légal Team, ainsi que le nom et le barreau des avocat.es sera communiqué sur le camp. Si tu es témoin d’une arrestation, n’hésite pas à le faire savoir à l’accueil ou à appeler la Légal Team (pas de nom, pas d’information incriminante au tel).

-> L’ancienne gare de Luméville se situe sur la route D138, entre Mandres-en-Barrois et Luméville-en-Ornois (un peu avant ce village). Coordonnée GPS : 48.471426,5.418187
Pour les personnes non-véhiculées (autostop, bus, train), plusieurs options d’arrivée :
– par Joinville (gare la plus proche)
– par Bar-Le-Duc, tu peux aussi prendre le bus Ligne 1 jusqu’à Ligny-en-Barrois. C’est un peu plus loin même si ça rapproche déjà, mais la fréquence des bus est meilleure.
– encore par Bar-Le-Duc, tu peux ensuite prendre le bus Ligne 18 jusqu’à Gondrecourt-Le-Château. C’est le plus proche pour venir te chercher. Tu peux trouver les horaires de bus sur le site Fluo, en mettant en destination Gondrecourt.

Et si besoin de te récupérer, le numéro de la navette autogérée est 07 58 95 39 99 (pas signal). C’est chouette si tu préviens assez en avance l’heure à laquelle et où tu voudrais qu’on vienne te chercher. Dans l’idéal on va essayer d’optimiser les trajets navettes. Aussi, si tu es véhiculé.e/peux conduire un véhicule et souhaites participer à la navette pour un ou plusieurs jours du camp, n’hésite pas à t’inscrire sur le tableau d’autogestion!

→ Pour nous aider à anticiper la logistique c’est cool si tu te pré-inscrit via ce formulaire. C’est anonyme, pas obligatoire, pas engageant mais ça nous donne des repères sur combien de personnes souhaitent venir !

rejoignons-nous nombreu.ses et déterminé.es sur le terrain de La Gare, près de Bure contre les expropriations et l’industrie nucléaire !

Bonne route & à bientôt !

PROGRAMME

DE LA FÊTE DES BARRICADES #2

DU JEUDI 5 AU MERCREDI 11 SEPTEMBRE.

Plus de détails et de précisions en tente info. Des modifications peuvent advenir d’ici l’évènement.

Une programmation autogérée sera également possible, pour celleux qui souhaiteraient ajouter des chantiers, des discussions, des ateliers,…

Jeudi 5 septembre

Vendredi 6 sept.

Samedi 7 sept.

Dimanche 8 sept.

Lundi 9 sept.

Mardi 10 sept.

Mercredi 11 sept.

8-9h

Chantiers

Présentation du projet la lutte contre CIGEO et actualités

Chantiers

Atelier « soin post-manif »

– Chantiers

– rangement soirée

Chantiers

Atelier « gestion de stress »

Atelier « roue de la résilience »

Formation antirep en garde-à-vue

Chantiers

Atelier « gestion de la respiration »

12h30-14h

– Repas

– Point quotidien

– Repas

– Point quotidien

– Repas

– Point quotidien

– Mini-brief legal

– Repas

– Point quotidien

– Repas

– Point quotidien

– Repas

– Point quotidien

Repas

14h30-16h30

– Plénière d’ouverture

– Mini-brief legal

– Présentation des chantiers

Chantiers

Ballade Semeuses

– Assemblée stratégique Défendre la Gare

– Assemblée stratégique Défendre la Gare

– Chantiers

– Ballade

– Chantiers

Discussion brochure « Dans la nuit du…- Tactiques & strategies offensives dans le contexte de la lutte anti-CIGÉO  »

– Plénière de clôture

17h-19h

Ballade

Atelier Automedia

19h-20h

Repas + bar à l’Augustine*

Repas à la Gare

Repas + bar (la Gare)

Repas + Bar (la Gare)

Repas (la Gare)

Repas (la Gare)

Repas + Bar (la Gare)

Repas (la Gare)

21h-…

Projection « Le riche laboureur »

Présentation de la lutte à partir de films d’archives sur CIGEO

Concerts + fête

Écoute du podcast « Ca coûtera cher de nous foutre en l’air » (à la cabane-cuisine)

Projection « Quand on allait voir Carlos »

Vernissage exposition transmedia

Projection « Île et une nuit » , un film des pirates des Lentillères (Dijon)

Concerts

Projection « Kanehsatake »

Voir version PDF ici – version A3 (date du 29 août)

* Tous les jeudis soirs, à l’Augustine (2 rue de Vinelle à Mandres-en-Barrois) à partir de 18h : vente de pain (par la boulange de l’Augustine), vente de légumes produits par les Semeuses (collectif de maraichage opposant à CIGEO à Cirfontaines-en-Ornois), bar et restaurant (à 4€, option vegan).

Descriptifs :

JEUDI 5 SEPTEMBRE :

* Le riche laboureur (95 min, 2013, Thiebault Matthäus)
Sur la lutte d’Avricourt (2008) et Bure (2013), deux villages lorrains concernés par l’enfouissement des déchets nucléaires (le projet a depuis été annulé à Avricourt). Document d’archive de la lutte, qui nous livre des témoignages et des images de la Gare en 2013, de BZL (chantier de la salle multi,..), des paysages environnants de la zone choisie par l’Etat pour le projet CIGEO,.. Le film nous rappelle également la mémoire de Sébastien Briat, tué par l’industrie nucléaire à Avricourt en 2004, lors d’un blocage de train de déchets nucléaires.
Bande annonce du film : http://www.dailymotion.com/video/x1c3deo_le-riche-laboureur-teaser-enfouissement-des-dechets-nucleaires_news

VENDREDI 6 SEPTEMBRE :
* Présentation de la lutte à partir de films d’archives sur CIGEO : Présentation du projet CIGEO et de l’histoire de la lutte à partir d’extraits de longs et courts-métrages en français sous-titrés en anglais ou allemand : Poubelle la vie (2015), été 2016 – automne 2017, expulsions du 22 février 2018.. et si l’envie est là, d’autres courts-métrages peuvent s’ajouter.

SAMEDI 7 SEPTEMBRE :

* Ca coûtera cher de nous foutre en l’air (Collectif Lames de sons, 2006)
Luttes des sidérurgistes et de leurs complices dans les Ardennes (1979-1984)
Documentaire radiophonique en 3 épisodes (1/ lutte anti-nucléaire à Chooz et annonce de la fermeture à Vireux, 2/ récits des manifestations des affrontements et des rencontres, 3/ les différentes actions des sidérurgistes pour se faire entendre et la signature du Plan Social) :
https://archive.org/details/02cacouteracherdenousfoutreenlaire/01-Ca-cou%CC%82tera-cher-de-nous-foutre-en-lair-Ep1.mp3

DIMANCHE 8 SEPTEMBRE :

* Quand on allait voir Carlos (Wadimoff Nicolas, 53 min, 1995)
Documentaire de l’émission Temps présent sur RTS (Radio Télévision Suisse) du 8/6/1995. Dans les années 1980, 4 personnes suisses sont arrêtées pour « complicité présumée dans divers attentats commis « par le groupe Carlos ». Deux personnes de Zurich, témoignent de ces années-là, entre autre, de l’attaque au lance-roquettes qui visait le chantier de la centrale nucléaire de Creys-Malville (Isère), aussi connue sous le nom de Superphénix, le 18 janvier 1982.

LUNDI 9 SEPTEMBRE :

* Projection « Une île et une nuit » , un film des pirates des Lentillères (Dijon)

Autour du feu, voyageurs et pirates se racontent leurs souvenirs, leurs rêves, leurs batailles. D’une langue à l’autre, de récit en récit se font entendre le grondement de la tempête et le bruissement des feuilles, les sirènes menaçantes et les danses endiablées, le choc des sabres et le chant des oiseaux. Jusqu’à l’aube se dessinent mille et un chemins de cette île imaginaire mais pourtant bien réelle.

Une île et une nuit est un film de fiction réalisé collectivement au cours des deux dernières années par les habitant-es et usagèr-es du Quartier Libre des Lentillères, lieu autogéré s’étendant sur les dernières terres maraîchères de la ville de Dijon.

MARDI 14h30 :

Discussion pratiques et tactiques offensives des luttes anti-Cigéo. Rétrospective et perspectives. Quelles actions ont existé par le passé et quels échos aujourd’hui pour la lutte actuelle ?
Depuis le début de l’installation de l’ANDRA dans le sud Meuse, il existe une résistance contre le grand projet nucléaire d’enfouissement de déchets radioactifs nommé Cigéo. Depuis plus de 25 ans, des manifestations sont organisées, la population locale est informée des dangers, des procès juridiques sont menés par des organisations. Parallèlement à ce travail indispensable des militant.tes, des actions directes et des actes de sabotage sont régulièrement menés par des groupes autonomes dans la région et au-delà contre ce projet. Ces formes de résistance sont multiples : Tags, brochures, affichage sauvage, mise hors service d’installations, dégâts matériels sur des infrastructures… Si il existe au sein du mouvement une « joie secrète » assez répandue… parfois même une sympathie ouverte pour ces actes, il est rare de débattre sérieusement de cette pratique militante comportant plus de risque. Nous voulons examiner de plus près certaines de ces activités souvent nocturne, du point de vue de leur pratique concrète, mais aussi des stratégies qui les sous-tendent (dans la mesure où elles sont diffusées avec des communiqués par les auteur.ices). Nous espérons avec cet atelier, contribuer modestement à donner une voix à une partie de ce mouvement qui pour des raisons évidentes, ne peut pas s’exprimer publiquement, et en son nom.

En lien avec la brochure Dans la nuit du… Tactiques & strategies offensives dans le contexte de la lutte anti-CIGÉO https://bureburebure.info/dans-la-nuit-du-tactiques-strategies-offensives-dans-le-contexte-de-la-lutte-anti-cigeo/

MERCREDI 11 SEPTEMBRE :

* Kanehsatake, 270 ans de résistance (Alanis Obomsawin, 1993, 2h)
En juillet 1990, un litige autour d’un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien’kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s’imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien’kéhaka pour filmer l’affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l’armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d’une douzaine de prix internationaux et entrant dans l’histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d’un « moment charnière dans l’histoire du cinéma des Premiers Peuples

On en profite pour recommuniquer ici quelques infos récemment publiées qui éclairent les objectifs du camp et ses intentions.

L’AMBIANCE.

Comme les thèmes des barricades et de la construction en contexte de lutte sont malheureusement favorable à un comportement patriarcal de merde comme le militantisme masculiniste, les fantasmes militaristes de toute-puissance ou encore le mansplaining dans l’artisanat : nous tenons à ré-affirmer clairement que ce genre de comportements ne sont évidemment pas les bienvenus (ici comme ailleurs). Pour celleux qui le souhaitent, des espaces seront bien entendus disponibles pour faire des ateliers en mixités choisies (à définir selon les souhaits des participant.e.s).

En organisant cette semaine, notre objectif n’est pas de transformer la Gare en terrain hostile. Nous sommes conscient.e.s que ce lieu ne peut être, à long terme, défendu uniquement par un combat de barricades : notre volonté principale est de créer une ambiance qui soit l’expression de notre position irréconciliable vis-à-vis du projet CIGÉO. Cela signifie donc, outre la préparation à une confrontation à venir, de rester un lieu où nous pouvons tous.tes nous sentir à l’aise. Nous serons intransigeant·es face aux comportements oppressifs sur le camp, et ce, d’où qu’ils viennent.

LA SITUATION LÉGALE.

Selon notre conception juridique, nous pouvons construire autant de barricades et de cabanes que nous le souhaitons, tant que cet endroit n’a pas été légalement exproprié. Nous pouvons également inviter nos ami.e.s à nous aider à le faire et les inviter à nous fournir les matériaux nécessaires. Nous avons cependant fait l’expérience à plusieurs reprises par le passé que des évènements annoncés publiquement ont entraîné une répression à l’encontre des opposant·es. Les moyens fréquemment utilisés ont été : des arrêtés préfectoraux interdisant le transport de certains matériaux, des réquisitions permettant la fouille des véhicules et de leurs occupant.e.s, ainsi que le harcèlement généralisé des flics contre les opposant·es présumé·es au projet. Cest pourquoi nous vous encourageons à vous préparer à cette éventualité et à vous informer préalablement sur la situation répressive locale (avec, par exemple, la brochure « brief legal en contexte burien« ).

Un numéro info-traflics a été mis en place pour informer sur notre connaissance de la présence policière autour la Gare.

LES TÉLÉPHONES.

Par mesure de sécurité, on te conseille (dans la mesure du possible) de ne pas emmener ton téléphone ou a minima, d’en limiter l’usage à certains espaces (camping ou autres espaces moins collectifs). Il est arrivé lors de précédents évènements que la flicaille fasse du fichage d’opposant.es à l’aide d’IMSI Catchers.

MEDIA.

Nous ne souhaitons pas la présence de journalistes sur le camp. Il est toutefois possible de joindre l’équipe d’orga par mail.

On ne veut ni prise d’image, d’enregistrement vidéo et/ou sonore de la part des participant.es pendant l’évènement. Une équipe automédia sera présente et visibilisée pour documenter ces rencontres – vous pourrez également les contacter.

DONS DE MATÉRIEL ET D’OUTILS.

Une liste de matériel a déjà été réalisée ici. De notre côté, on s’occupera de mettre à disposition autant de choses que possible (on a surtout besoin de bonne humeur et de détermination!). Si tu souhaites ramener du matos, tu pourrais vouloir consulter l’énumération des objets interdits de transport établie par la préfecture à l’été 2021 (la liste est à la page 4). Comme il est probable qu’un arrêté correspondant ou similaire soit en vigueur à cette période, nous recommandons si possible de déposer les dons à la Gare avant l’évènement. Il s’avère que nous avons besoin en abondance de la plupart de ces matériaux !

LES STRUCTURES DE DÉCISION ET DE COMMUNICATION.

Étant donné que l’autogestion est notre idéal politique en terme d’organisation collective, on aimerait beaucoup le vivre sur le camp. Mais bien sûr, qui dit organisation collective signifie que ça ne peut pas exister sans la volonté et l’implication des participant.es. Dans l’optique de favoriser l’autogestion et que chacun.e puisse se sentir à l’aise de prendre des initiatives, on a planifié des moments d’échange et de transmission d’informations (plénière d’accueil, des point chantiers, discussion/point d’ambiance en milieu de semaine et une plénière de clôture).

LA STRUCTURE DU CAMP.

Le terrain de la Gare est grand et on envisage de faire plusieurs espaces camping distincts avec à minima un espace en mixité choisie sans mecs cis, un espace mixte et un espace camions/voitures dodos. Sinon on s’est dit que plutôt que de pré-définir des mixités à-priori, ça pourrait être chouette de le faire ensemble, avec les participant.es et en fonction des besoins. Si pour quelque raison que ce soit c’est pas possible pour toi de camper, c’est chouette de prévenir en avance via le formulaire d’inscription (anonyme) ou de nous envoyer un mail pour qu’on puisse trouver une alternative.

Le terrain de la Gare n’est pas relié aux réseaux d’eau et d’électricité nucléaire. Nous ne manquerons pas d’eau pour autant et seule vos lampes frontales et les téléphones nécessaire à l’évènement trouveront piles et stations de recharge sur place.

LA PRÉSENCE DES NON-HUMAINES.

Le terrain étant amené à devenir un vaste chantier pendant une semaine, on te conseille si possible de ne pas venir accompagné·e de personnes non-humaines. Si ce n’est pas possible ou que tu souhaites malgré tout venir avec elleux, cela relève de ta responsabilité (concernant son/leur propre bien-être, mais aussi de celui des autres participant.es du camp).

LE MONTAGE ET DÉMONTAGE.

Toute aide est la bienvenue ! Si tu as le temps et l’énergie pour, n’hésite pas à venir quelques jours plus tôt, rester quelques jours de plus pour filer un coup de main, on commencera à installer le camp à partir du 30 août. La cantine qui nous régalera arrivera en début d’évènement et repartira le dernier jour, tu peux aussi l’indiquer dans le formulaire d’inscription (anonyme), si tu souhaites prendre en charge un ou plusieurs repas, ça nous aidera à anticiper.

LA NOURRITURE.

On prévoit la venue d’une cantine pour prendre en charge une bonne partie de la logistique liée à la préparation des repas collectifs. Les repas seront vegan à prix libre. Cependant, cette logistique sera peut-être amenée à s’alourdir en fonction du nombre de participant.es qu’on sera. Concernant les approvisionnements de nourriture, et toujours dans cette optique d’autogestion, nous invitons toutes celles et ceux qui le peuvent et le souhaitent à ramener des denrées alimentaires vegan pouvant servir à la confection de repas collectifs et/ou de denrées non vegan de recup pouvant être mises à disposition des participant.es.

29/08/2024

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